Alors que j’ai décidément du mal à faire sortir de terre – pour reprendre une formule foncière – mon futur blog, le PS se lance dans la bataille des Google adwords contre l’UMP – un petit historique ici.
Dans sa newsletter du jour, le PS annonce en effet lancer une campagne de clic contestataire à l’encontre des publicités mises en ligne par l’UMP (conseillée en la matière par l’Enchanteur des nouveaux médias) qui apparaissent à côté des résultats de vos recherches Google portant sur les noms des têtes d’affiche du PS : Lionel Jospin, François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, etc. Le PS propose donc à ses sympathisants de cliquer, une fois par jour et par opérateur de recherche, sur les liens publicitaires de l’UMP afin de vider ses caisses.
Alors que nous ne sommes qu’à 14 mois du premier tour de l’élection présidentielle, la netcampagne commence déjà à faire rage – pour le meilleur ou pour le pire ? Cette entrée en matière nous offre d’assister à une guérilla numérique qui ne sert pas nécessairement le débat public. Outre que cette énergie gagnerait à être dépensée plus utilement (réalisation des programmes, réflexion sur les argumentaires, analyse des forces en présence, etc.), n’oublions pas qu’en France les fonds des partis politiques proviennent pour l’essentiel du financement accordé par l’Etat et que, dès lors, c’est le contribuable-électeur qui, in fine, paie la facture.
Gageons que le temps – peut-être aidé par le législateur ou par un gentleman’s agreement – devrait permettre de préciser les règles applicables aux campagnes politiques en ligne – sans oublier les campagnes négatives, les podcasts, les videocasts, …
Le PS est bel et bien mort, le deuxième parti de France est, sans aucun doute le Front- National.
Droite contre droite, là est l’enjeu.
parler du PS, c’est comme parler de religion, beaucoup de blablas mais aucune preuve d’efficacité.
http://blogs.aol.fr/yannicklauss/Informatiqueetpolitique